sábado, outubro 17, 2009

Vigilância feminista: de olhos postos no p´tit Nicolas



LE MONDE.FR avec AFP | 17.10.09 | 17h48 • Mis à jour le 17.10.09 | 19h35

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris pour réclamer une "réelle égalité femmes-hommes", notamment sur les salaires et les retraites, à l'appel de 103 associations féministes, syndicats et partis de gauche.

En Ile-de-France, cette manifestation s'inscrit dans un contexte de vigilance en ce qui concerne le droit à l'avortement. Depuis le mois de mai 2009, les centres IVG ferment les uns après les autres, avertissaient cette semaine dans Le Monde plusieurs féministes. (Lire la tribune : "Non, ma fille, tu n'iras plus avorter à l'hôpital public !"). "Trois centres ont été fermés cette année en région parisienne, dont le dernier il y a quelques jours à l'hôpital Tenon à Paris (XXe)", déplore la féministe Maya Surduts appelant à "stopper ce mouvement de régression".

Mina Delleda, de l'association Femmes solidaires, s'est inquiété de la menace d'un "retour en arrière", "notamment au niveau des plannings familiaux qui font un gros travail sur l'accès à la contraception, à l'avortement et dont le financement a été menacé".

Dans la manifestation, Anne Hidalgo, adjointe PS du maire de Paris, s'est fait l'écho des inquiétudes surl a situation en Espagne, où une manifestation anti-avortement a réuni des centaines de milliers de personnes samedi : "Il y a encore des forces qui essaient de revenir sur ce qui pour nous est acquis, même dans un pays progressiste comme l'Espagne", a-t-elle dit.

LA CRISE PÈSE SUR LE COMBAT POUR L'ÉGALITÉ

Réuni derrière la bannière "Ensemble pour une réelle égalité", le cortège était mené par les féministes du Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) et de l'association Femmes solidaires, suivies de plusieurs responsables politiques nationaux, de Martine Aubry (PS) à Marie-George Buffet (PCF) en passant par Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) ou Olivier Besancenot (NPA), et des syndicalistes comme Bernard Thibault (CGT) ou Gérard Aschieri (FSU).

"Les droits des femmes sont toujours mis en cause, dans une société de crise comme la nôtre ce sont souvent les femmes qui sont les premières licenciées, les premières précarisées et nous savons que leurs droits propres comme le droit à disposer de leur propre corps sont toujours remis en cause", a déclaré la première secrétaire du PS Martine Aubry.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a estimé que "parmi les discriminations dont sont victimes les femmes, ce qui se passe au travail est particulièrement important", évoquant 25 à 30% d'écart de rémunération pour les mêmes postes, "le temps partiel subi, les contrats à durée déterminée, bref les petits boulots".

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