2009: bicentenário de Proudhon
La publication de Qu'est-ce que la propriété ? attire l’attention des autorités françaises mais aussi de Karl Marx qui entame une correspondance avec Proudhon. Les deux hommes s’influencent mutuellement ; ils se rencontrent à Paris où Marx est en exil. Leur amitié s’achève quand, en réponse à La Philosophie de la Misère de Proudhon, Marx écrit La Misère de la Philosophie. Au sein de l’Association internationale des travailleurs (première Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes de Bakounine et ceux de Proudhon. Les mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective était indésirable et que la révolution sociale pouvait être atteinte pacifiquement.
Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques publié en 1846 une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté, le machinisme accroit la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié, in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité. Ces contradictions sont éternelles et n’annoncent nullement l’autodestruction du capitalisme qu'aurait annoncée Marx.
Dans son livre Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la Révolution de Février, Proudhon écrit entre autres choses la fameuse phrase « l’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale qui donne des prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux mutuelles d’aujourd'hui.
Pierre-Joseph Proudhon, né le 15 Janvier dans le Doubs et mort le 19 janvier 1865 à Passy, était un polémiste, publiciste, économiste, sociologue et socialiste français, le premier à se qualifier d'anarchiste. Proudhon est célèbre pour sa fameuse formule « la propriété, c’est le vol ! » dans son mémoire Qu’est ce que la propriété ? Ou recherches sur le principe du droit et du gouvernement qui fut son premier ouvrage majeur, publié en 1840.
La publication de Qu'est-ce que la propriété ? attire l’attention des autorités françaises mais aussi de Karl Marx qui entame une correspondance avec Proudhon. Les deux hommes s’influencent mutuellement ; ils se rencontrent à Paris où Marx est en exil. Leur amitié s’achève quand, en réponse à La Philosophie de la Misère de Proudhon, Marx écrit La Misère de la Philosophie. Au sein de l’Association internationale des travailleurs (première Internationale), il y eut une scission entre les anarchistes de Bakounine et ceux de Proudhon. Les mutualistes proudhoniens pensaient que la propriété collective était indésirable et que la révolution sociale pouvait être atteinte pacifiquement.
Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques publié en 1846 une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Ainsi la propriété manifeste l’inégalité mais est l'objet même de la liberté, le machinisme accroit la productivité mais détruit l’artisanat et soumet le salarié, in fine la liberté elle-même est à la fois indispensable mais cause de l'inégalité. Ces contradictions sont éternelles et n’annoncent nullement l’autodestruction du capitalisme qu'aurait annoncée Marx.
Dans son livre Les Confessions d’un révolutionnaire pour servir à l’histoire de la Révolution de Février, Proudhon écrit entre autres choses la fameuse phrase « l’anarchie c’est l’ordre sans le pouvoir ». Il tenta de créer une banque nationale qui donne des prêts sans intérêts, similaire d’une certaine façon aux mutuelles d’aujourd'hui.
Um comentário pessoal, en passant
Parece que Proudhon tinha razão, se olharmos para a capacidade de sobrevivência e transmutação do capitalismo. As formas actuais - capitalismo de consumo e capitalismo financeiro - esbracejam, adoecem, estrebucham e liquidam pessoas e organizações; o que se lhes seguirá?
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