sexta-feira, maio 23, 2008

Somos todos africanos

Fotografia de Sebastião Salgado

VIOLENCES URBAINES EN AFRIQUE DU SUD (22 mai 2008) Depuis dix jours, la population d'Afrique du Sud assiste, effarée et impuissante, à la violence extrême déployée contre les résidents étrangers des bidonvilles. Tout a démarré le 11 mai à Alexandra, l'emblématique bidonville situé en proche périphérie de Johannesburg, à côté du quartier d'affaires ultra-moderne de Sandton. Les agressions ont rapidement été répliquées dans d'autres quartiers, faisant 42 morts et un grand nombre de blessés, semant la panique. Plus de 16 000 personnes ont quitté leur shack, cherchant refuge dans les églises, les postes de police, les écoles... La police a arrêté 400 personnes. Les agresseurs s'en prenaient aux étrangers qui vivent sans papiers dans ces quartiers, ayant fui notamment la répression politique et la crise économique du Zimbabwe, et qu'ils accusent de leur voler emplois et logements. Dans une attitude désormais classique de déni, le gouvernement de M. Thabo Mbeki s'est empressé de pointer du doigt une sinistre « troisième force » - rappelant qu'en 1994, des éléments pro-apartheid avaient jeté de l'huile sur le feu entre l'African National Congress (ANC) et l'Inkhata Freedom Party, pour provoquer des violences présentées comme inter-ethniques. De son côté, l'ANC, désormais dirigé par M. Jacob Zuma, attribuait la responsabilité du chaos aux « échecs du gouvernement »....

Lire la suite de cet article inédit de Philippe RIVIÈRE: http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-05-22-Afrique-du-Sud ainsi qu'une sélection d'articles de nos archives.

Nota: texto que me foi enviado por email, pelo meu amigo e camarada Virgílio Amaral, com quem partilho ideias e amizades há década e meia.

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